La publication de la norme sur la sécurité et santé au travail est attendue pour octobre 2016


SST

ISO 45001 – la première norme ISO sur les systèmes de management de la santé et de la sécurité au travail – franchit une nouvelle étape en vue de sa publication après une importante réunion du comité cette semaine.

Chaque année, plus de 2,3 millions de personnes perdent la vie des suites de blessures et maladies liées au travail, auxquelles viennent s’ajouter plus de 300 millions de blessés.

ISO 45001, qui énonce les exigences applicables aux systèmes de management de la santé et de la sécurité au travail, s’inspire de la norme OHSAS 18001. Elle est destinée à aider les entreprises et les organisations dans le monde entier à protéger la santé et assurer la sécurité des personnes qu’elles emploient.

la totalité de l’article est disponible par (ici)

 

La gestion des connaissances, une des nouveautés de ISO 9001:2015


La gestion des connaissances est un nouveau chapitre qui n’a pas d’équivalent dans la version 2008.

Selon l’exigence §7.1.6 « Gestion des connaissances », l’organisme doit :
– déterminer les connaissances nécessaires à la mise en œuvre de ses processus et à l’obtention de la conformité des produits et des services.
– tenir à jour ces connaissances,
– mettre à jour ces connaissances autant que nécessaires.

La gestion des connaissances doit faire face aux modifications des besoins et des tendances

Selon l’exigence §7.1.6 « Gestion des connaissances », l’organisme doit :
– prendre en compte les connaissances actuelles.
– déterminer comment il peut acquérir ou accéder à des connaissances supplémentaires nécessaires,

Les connaissances organisationnelles peuvent comprendre :

Selon la note 1 de l’exigence §7.1.6 « Gestion des connaissances », les connaissances organisationnelles peuvent comprendre :
– les droits de propriété,
– l’expérience acquise,

Pour obtenir les connaissances requises :

Selon la note 2 de l’exigence §7.1.6 « Gestion des connaissances », l’organisme peut tenir compte de :
– des sources internes (recueil des connaissances non documentées, expérience des experts internes) ;
– des sources externes (normes, université, conférences, clients, prestataires) ;

Équilibre entre les connaissances détenues et celles mises à disposition

Cet équilibre entre les connaissances détenues par le personnel compétent et les connaissances mises à disposition par d’autres moyens est laissé à la discrétion de l’organisme, à condition que la conformité des produits et services puisse être obtenue.

La révision d’ISO 22000 relative aux systèmes de management de la sécurité des denrées alimentaires suit son cours


Conserver des aliments sûrs tout au long de la chaîne alimentaire est un enjeu majeur dans nos sociétés modernes où les produits traversent parfois plusieurs frontières avant d’arriver au consommateur final.

Depuis la première publication de la norme ISO 22000 sur le management de la sécurité des denrées alimentaires, en 2005, les acteurs de la chaîne alimentaire – industriels, consommateurs, gouvernements – ont vu de nouveaux besoins émerger en matière de sécurité alimentaire. Dès lors, la révision de la norme s’imposait. Pour discuter des améliorations à apporter, une réunion du groupe de travail de l’ISO (ISO/TC 34/SC 17/GT 8), chargé de la révision de la norme s’est tenue les 23-25 février 2015 à Dublin, accueillie par la National Standards Authority of Ireland (NSAI), membre de l’ISO pour l’Irlande.

Une consultation lancée l’an dernier auprès des utilisateurs de la norme a permis de voir les lacunes de la version actuelle : répétitions inutiles, besoin de clarification de certains concepts. Qui plus est, les PME étaient insuffisamment intégrées et l’évaluation des risques difficile à comprendre. Autant de points soulevés par les utilisateurs de la norme qui vont faire progresser le travail de révision.

S’appuyant sur cette consultation, le groupe de révision va donc s’atteler en priorité à :

  • Clarifier certains concepts clés, notamment : points critiques pour la maîtrise, programmes prérequis opérationnels, approche fondée sur les risques, retraits et rappels de produits, combinaison de mesures de maîtrise externes
  • Mettre à jour les termes et définitions
  • Simplifier la norme et la rendre plus concise
  • Éviter un contenu trop prescriptif
  • Inclure plus largement les PME

En outre, la norme ISO 22000 sera alignée sur les autres normes de systèmes de management (NSM), qui suivent désormais une structure identique avec des passages identiques et des termes et définitions communs – ce qui va simplifier la vie d’une entreprise qui souhaite être certifiée conforme à plusieurs NSM (ISO 9001 et ISO 22000 par exemple). Ce format harmonisé permettra d’assurer la cohérence entre les normes, d’en simplifier l’utilisation combinée, et d’en faciliter la lecture et la compréhension par les utilisateurs.

Si l’industrie alimentaire est concernée au premier chef par cette révision, d’autres utilisateurs de la norme seront, s’il y a lieu, spécifiquement ciblés – notamment les PME, les producteurs d’aliments pour animaux, les organismes de réglementation à la recherche d’un modèle permettant d’établir des exigences réglementaires dans une optique de gestion de la sécurité alimentaire, ou encore des industriels dont les activités, sans directement concerner la gestion des produits alimentaires, entrent dans le domaine d’application de la norme (par exemple, l’eau).

De nombreuses entreprises et organisations n’utilisent pas ISO 22000 isolément mais combinée, notamment, à l’ISO 9001 sur le management de la qualité, d’où une volonté d’aligner les deux normes et d’assurer la cohérence.

De plus, la famille ISO/TS 22002 accompagne des secteurs spécifiques dans la mise en œuvre d’ISO 22000 en mettant à leur disposition des outils pour développer les programmes prérequis nécessaires.

Bien sûr, tout ce travail ne pourrait se faire sans la participation concertée des différentes parties de la filière. Le groupe de révision se réunira à nouveau courant octobre pour établir une deuxième version – sous la forme d’un document de travail. Si tout se passe comme prévu, la norme devrait être publiée en 2017.

Source: iso.org

Ouverture du vote sur une norme pour la santé et la sécurité au travail


Le vote sur le projet de norme ISO 45001 définissant les exigences relatives aux systèmes de management de la santé et de la sécurité au travail est ouvert. ISO 45001 en est actuellement au stade comité, où intervient la première consultation sur le texte, appelé à ce stade : projet de comité (CD). Au stade comité, les organismes nationaux (membres de l’ISO) qui ont choisi de participer à l’élaboration de la norme disposent d’une période de deux mois pour établir leur position nationale et formuler leurs observations sur le CD.

Pourquoi une norme ISO relative à la la santé et la sécurité au travail ?

Selon l’Organisation internationale du travail, près de 2,34 millions de personnes ont perdu la vie en 2013 à la suite d’accidents ou de maladies liés au travail : deux millions de ces décès sont imputables à des maladies professionnelles et 321 000 à des accidents du travail.

Ces chiffres pourraient baisser si les organismes mettaient en place un bon système de management de la santé et de la sécurité au travail à même de prévenir les risques d’accidents et de maladies professionnelles. Cela contribuerait en outre à instaurer un climat positif au sein des organismes dès lors que les salariés verraient que leurs besoins et leur sécurité sont pris en compte, tout en évitant les contentieux coûteux et en réduisant éventuellement le coût des assurances

ISO 45001 établit les exigences relatives à la mise en place d’un système et d’une structure pour la protection des salariés et la réduction des risques auxquels ils sont exposés. L’élaboration d’une norme ISO dans ce domaine offre bien d’autres avantages :

  • L’ISO réunit un large éventail d’experts internationaux. Près de 70 pays sont impliqués dans l’élaboration d’ISO 45001 à titre de participants ou d’observateurs par le biais de leurs membres ISO.
  • Beaucoup d’entreprises et d’organisations mettent déjà en œuvre des normes de systèmes de management ISO. Il est donc nettement plus facile pour elles d’y incorporer un outil dans le domaine de la santé et la sécurité au travail.
  • Comme les aspects liés à la sécurité et à la protection de l’environnement sont en général confiés à une seule et même personne dans les petites entreprises, le comité chargé de l’élaboration de la norme ISO 45001 veille à ce qu’elle soit facile à intégrer avec ISO 14001.
  • Forte de la notoriété des normes ISO dans le monde entier, ISO 45001 sera encore plus largement adoptée par les organismes.

Table ronde organisée par le PCAM sous la thématique « Améliorez vos performances énergétiques avec la démarche ISO 50001 »


Les Rendez-vous du PCAM, séminaires techniques sectroriels, espaces de partage et d’écoute, se poursuivent en 2015 avec une première table ronde autour du management de l’énergie et de la mise en place de la norme ISO 50001 et ce, le jeudi 29 janvier 2014 à l’hôtel Acropole aux Berges du Lac, de 08h30 à 12h30.

Indispensable au fonctionnement des organismes quelles que soient leurs activités, l’énergie représente un poste de coût majeur. Il suffit d’évaluer l’énergie utilisée tout au long de la chaîne d’approvisionnement d’une entreprise – des matières premières au recyclage, pour s’en représenter l’ampleur.Outre son coût économique pour les organismes, l’énergie a également un coût environnemental et sociétal du fait de l’épuisement des ressources et de certains problèmes, comme le changement climatique, auxquels elle contribue. Il faut beaucoup de temps pour développer et déployer des technologies permettant d’exploiter de nouvelles sources d’énergie et des énergies renouvelables.Un organisme n’a aucune maîtrise sur les prix de l’énergie, les politiques publiques ou l’économie mondiale. Il peut en revanche améliorer sa gestion de l’énergie, dès à présent. L’amélioration de la performance énergétique permet aux organismes d’obtenir des résultats rapides, en optimisant l’utilisation de leurs sources d’énergie disponibles et de leurs biens énergétiques, d’où une ré-duction du coût et de la consommation d’énergie. L’organisme jouera également un rôle positif en préservant les ressources d’énergie et en atténuant l’impact de l’utilisation de l’énergie sur la planète, comme le réchauffement climatique.ISO 50001 est fondée sur le modèle de système de management déjà connu etmis en œuvre par les organismes dans le monde entier. Elle offrira des avancées concrètes aux organismes de tous types à brève échéance, tout en appuyant les initiatives à plus long terme visant à améliorer les techniques en matière d’énergie.
Indispensable au fonctionnement des organismes quelles que soient leurs activités, l’énergie représente un poste de coût majeur. Selon l’Agence Internationale de l’Energie, la norme ISO 50001 permettrait aux entreprises d’économiser entre 5% et 22% d’énergie.

Outre son coût économique pour les organismes, l’énergie a également un coût environnemental et sociétal du fait de l’épuisement des ressources et de certains problèmes, comme le changement climatique, auxquels elle contribue.

Plusieurs entreprises industrielles en Tunisie ont procédé à des audits énergétiques visant à identifier les gisements d’économie d’énergie et de mettre en place des plans d’action pour en réduire la consommation. D’autres entreprises ont par ailleurs, dans le cadre du PCAM entre autres, bénéficié d’actions de coaching technique pour optimiser les coûts de la consommation énergétique.

A l’occasion de la table ronde organisée par le PCAM, les sujets à discuter seront la pertinence et les bénéfices de mettre en place la norme ISO 50001 ainsi que les principaux apports qu’elle offre et nous partagerons les témoignages d’entreprises qui ont mis en place la norme et qui peuvent aujourd’hui en évaluer les impacts.

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Des nouvelles garanties avec l’ISO pour sauvgarder vos données


Pour stocker et protéger ses données en toute sécurité, il faut bien plus qu’une simple sauvegarde. Une nouvelle Norme internationale ISO et IEC sur la sécurité de stockage de données est là pour garantir que vos informations précieuses restent en bonnes mains.

Les données sont souvent les actifs les plus importants des organisations. C’est donc, de plus en plus, une nécessité sur le plan commercial et juridique que de les stocker de manière sûre et efficace. Ce processus peut néanmoins être complexe à gérer, car il s’agit non seulement de sécuriser le mode de stockage, mais également le mode d’accès et de communication au travers d’une large gamme de supports et de dispositifs.

La toute dernière Norme internationale ISO/IEC 24040:2015, Technologie de l’information – Techniques de sécurité – Sécurité de stockage, donne des lignes directrices techniques détaillées sur la manière de gérer efficacement tous les aspects de la sécurité de stockage des données, de la planification et la conception, à la mise en œuvre et la documentation.

Elle fournit également des lignes directrices pour atténuer les risques de violation des données ou les risques d’altération des données, et tient compte des nouvelles technologies et des complexités de la connectivité, en soutenant les exigences d’un système de management de la sécurité des informations conforme à l’ISO/IEC 27001:2013, Technologies de l’information – Techniques de sécurité – Systèmes de management de la sécurité de l’information – Exigences.

L’intérêt de la norme ISO/IEC 27040:2015 est multiple :

  • Attirer l’attention sur les risques ;
  • Aider les organisations à mieux sécuriser le stockage de leurs données ; et 
  • Fournir une base pour l’audit, la conception et l’examen des contrôles de sécurité de stockage.

Une nouvelle norme ISO sur le management de la conformité réduit les risques et les coûts


La conformité est un enjeu de taille pour les entreprises d’aujourd’hui. Sans moyen de contrôle pour l’attester et sans culture de la conformité, elles s’exposent à des amendes qui peuvent se chiffrer en millions. Quelles sont les parades possibles ? La réponse est à portée de main dans la norme ISO 19600:2014, Systèmes de management de la conformité – Lignes directrices, qui vient de paraître.

Alors que de nouvelles lois et de nouveaux règlements sont annoncés dans le monde pratiquement chaque semaine, ISO 19600 pourrait bien représenter la solution idéale pour les organismes de toutes tailles, soucieux d’éviter les coûts exorbitants d’une non-conformité.

Dans l’entreprise, la conformité désigne le respect de toutes les dispositions législatives, les normes industrielles applicables, et les politiques internes qu’elle décide de mettre en œuvre (comme les codes de conduite), compte tenu de leur impact sur la gestion de ses activités, de son personnel et de ses relations avec les consommateurs. Au fond, l’objectif primordial de la conformité est de s’assurer que les entreprises remplissent leurs responsabilités et gèrent effectivement le risque d’une atteinte à leur réputation.

Mise au point par le comité de projet ISO/CP 271, Systèmes de management de la conformité, la norme ISO 19600 donne des indications complètes avec des exemples utiles et faciles à suivre pour les utilisateurs qui souhaitent mettre en place un système de management de la conformité ou comparer leur cadre avec les lignes directrices d’une norme.

Beaucoup d’entreprises s’interrogent cependant sur l’intérêt de la conformité et des coûts qu’elle implique. Sauf que celles qui ne prennent pas la peine de mettre en place des dispositifs adéquats à cet égard courent le risque de se voir infliger de lourdes amendes et de mettre leur réputation en danger. Alors, comment peuvent-elles s’en prémunir ?

Selon Martin Tolar, Président de l’ISO/CP 271, la nouvelle norme pourrait s’avérer très utile pour l’amélioration continue des cadres de conformité, « puisque ce référentiel devrait servir de référence mondiale pour les responsables de la conformité, les entreprises, les observateurs, les universitaires – et, bien évidemment, les organismes de réglementation et les tribunaux. De plus, comme ses lignes directrices sont personnalisables, tous les organismes pourront en tirer bénéfice. »

Vos projets qualité pour 2015?


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La Tunisie fête la journée mondiale de la qualité


Comme toutes les années, la famille mondiale de la qualité fête la journée mondiale de la qualité chaque 09 novembre. L’objectif de la Journée Mondiale de la Qualité est de promouvoir la prise de conscience de la qualité dans le monde entier et d’encourager le développement des individus et la prospérité des entreprises. A l’issue de cette journée, la Tunisie, comme l’année passée, célèbre la journée mondiale de la qualité à travers un événement organisé par le ministère de l’industrie de l’Energie et des Mines.

 Soyez au siège de l’UTICA le 18 Novembre 2014.

Cet événement est organisé par le Ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines sous le thème «Qualité, Métrologie et logistique industrielle : garants de la compétitivité de l’entreprise» et ce le mardi 18 Novembre 2014 au siège de l’Union Tunisienne de l’Industrie et du Commerce et de l’Artisanat à citée El khadhra – Tunis. Cet événement sera aussi l’occasion de remettre les prix de la qualité aux différents lauréats. Plusieurs visages seront présents à cette occasion telle que Mme Wided BOUCHAMAOUI (Présidente de l’UTICA), Mr Kamel BEN NACEUR (Ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines) et plusieurs autres experts du domaine du management de la qualité, de la métrologie et de la logistique.

Sécurité des denrées alimentaires – Une nouvelle norme pour vous servir


macaronsQue vous soyez un fabricant de produits alimentaires ou un organisme de réglementation, la sécurité vous intéresse au premier chef. Mais comment garantir que votre système de management de la sécurité des denrées alimentaires (SMSDA) répond aux meilleures pratiques mondiales ? La norme ISO 22004 vous y aidera.

A savoir

ISO 22004 s’inscrit dans la série ISO 22000 dont la norme ISO 22000 établit les bases pour le management de la sécurité des denrées alimentaires. Ce qui distingue ISO 22000 des autres SMSDA, c’est qu’elle comporte un niveau supplémentaire de maîtrise des dangers. La plupart des SMSDA comptent deux niveaux d’exigence:

Programme prérequis (PRP)
Points critiques pour la maîtrise (CCP)
ISO 22000 y ajoute un troisième niveau: Programmes prérequis opérationnels (PRPO)

Un exercice compliqué ?

Ces abréviations et ces termes vous déroutent ? Vous comprendrez vite ce qu’il en est avec ISO 22004. ISO 22000 vous donne un cadre avec tous les éléments utiles pour mettre en place un SMSDA. Elle reprend la même structure que toutes les autres normes de systèmes de management de l’ISO pour faciliter la mise en œuvre simultanée de plusieurs systèmes de management. Des lignes directrices supplémentaires s’avérant utiles pour beaucoup d’entre nous, ISO 22004 nous les apportent.

Quel intérêt pour vous ?

ISO 22004 est à la fois un complément et un guide pour la mise en place d’ISO 22000, mais elle n’y ajoute aucune exigence nouvelle. Le document fournit des lignes directrices avec des explications plus détaillées sur certains points méritant des précisions.

Claus Heggum, Co-animateur du groupe de travail qui a élaboré la norme, indique qu’ISO 22004 apporte une aide utile en donnant un exemple : « vous êtes en train de concevoir un système de contrôle alimentaire et vous ne savez pas comment classer les différentes mesures de maîtrise de votre programme. ISO 22004 vous aidera à établir sans peine les PRP, PRPO et CCP, ce qui n’est pas toujours chose facile ! »

Avec ISO 22004, vous saurez que le lavage des mains, le rangement et le maintien de la propreté de l’aire de transformation, et le nettoyage sont des précautions élémentaires qui font partie des mesures typiques d’un PRP.

En revanche, les CCP concernent des mesures de réduction des dangers plus importantes et plus efficaces, comme un processus de cuisson ou un traitement thermique pour tuer les bactéries.

Un PRPO est une mesure de sécurité intermédiaire, comme le stockage en chambre froide.

« Vous retirerez beaucoup d’informations intéressantes dans ISO 22004, notamment la différence entre surveillance, vérification et validation, » ajoute Claus. « ISO 22004 permettra aux utilisateurs d’appliquer et d’adapter plus facilement ISO 22000 à leurs propres contextes spécifiques »

Les destinataires

ISO 22004 sera utile à tous les organismes de la chaîne alimentaire qui souhaitent mettre en œuvre un système de management de la sécurité des denrées alimentaires fondé sur ISO 22000, à savoir les producteurs d’aliments pour animaux et producteurs primaires, les fabricants de denrées alimentaires, les opérateurs et sous-traitants chargés du transport et de l’entreposage, les magasins de détail et de service alimentaire (ainsi que les organismes étroitement liés au secteur, tels que les fabricants d’équipements, de matériaux d’emballage, de produits de nettoyage, d’additifs et d’ingrédients), ainsi qu’aux prestataires de service .