Avec ISO/TS 20245, acheter les produits de seconde mains en toute transparence.


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Phénomène de mode ou résistance anti-consumériste, l’achat de produits d’occasion est en augmentation constante. En période de crise, ce mode de consommation alternatif, répond à un souci d’économie mais permet aussi de réduire l’impact sur l’environnement. Mais faut-il pour autant sacrifier la qualité au prix?
Ce n’est pas parce que l’on achète un produit d’occasion à un prix inférieur à un produit neuf qu’il doit avoir des performances inférieures. II ne s’agit donc pas de sacrifier la qualité mais de réinventer le cycle entre vendeur ou donateur et acheteur ou bénéficiaire.

Des principes de bon sens

Partant du principe que les produits d’occasion ne doivent pas générer plus de risques sur la santé, la sécurité ou l’environnement qu’un produit neuf, et que leur qualité, leur durabilité et leur usage doivent répondre raisonnablement aux attentes des consommateurs pleinement conscients que le produit est d’occasion, l’ISO vient de publier une spécification technique, ISO/TS 20245:2014, Commerce frontalier des produits de seconde mains, qui précise des critères de sélection minimum pour le commerce frontalier des produits d’occasion.

La plupart des produits d’occasion sont vendus ou donnés par les pays développés vers les pays en développement. Les catégories de produits sont très divers: des voitures aux pièces de rechange, en passant par les vêtements, les avions, les téléphones portables, les machines, ou bien encore les dispositifs médicaux.

Jusqu’à la publication de ce document, il n’existait aucun document comportant des lignes directrices universellement applicables aux produits de seconde main, même s’il existe des lois et des normes nationales dans beaucoup de pays pour protéger les consommateurs.

Acheter en toute confiance grâce à des critères mESURABLES

Si vous achetez une bouilloire d’occasion, vous acceptez qu’elle ait une égratignure mais pas qu’elle ne fasse pas bouillir l’eau ou qu’elle explose à la première utilisation.

Les produits d’occasion doivent répondre à des critères d’acceptation, des exigences de qualité, d’information et d’utilisation, c’est pourquoi ISO/TS 20245 :2014 précise comment évaluer et classer les produits selon leur état : A (très bon état), B (bon état), C (assez bon état), D (mauvais état).

Ces critères mesurables seront très utiles aux importateurs, exportateurs ou gouvernements, pour contrôler au point d’entrée sur le territoire, les biens de seconde main en transit. Cela permettra de garantir la protection des consommateurs et de l’environnement.

Le 14 octobre 2014 le monde célèbre la journée mondiale de la normalisation sous le thème de « Les normes créent des règles du jeu équitables »


WSD2014La journée mondiale de la normalisation avant tout conçue pour saluer le travail des milliers de personnes qui, dans le monde, élaborent des normes d’application volontaire pour asseoir le progrès et la prospérité de nos sociétés, est également un moment privilégié pour réfléchir aux avantages que nous apportent les normes dans notre vie de tous les jours, dans l’économie de marché et dans la bonne marche des affaires publiques.

Les normes créent des règles du jeu équitables

Notre époque connaît de profonds changements sur tous les plans. Les interdépendances entre économies n’ont jamais été aussi fortes. Les produits que l’on trouve aujourd’hui sur le marché ne sont plus « made in » un seul et même pays, mais le fruit de la mondialisation. Avant d’arriver dans le caddie du consommateur, ils transitent par différents pays, où ils se constituent peu à peu en gagnant en valeur ajoutée.

Pour les petites et moyennes entreprises (PME) qui mettent en œuvre des normes internationales, il est plus facile d’obtenir la certification, de faire face à la concurrence et de vendre leurs produits partout dans le monde. Les normes internationales permettent aux PME d’intégrer les chaînes de valeur mondiales et de profiter au mieux du transfert des technologies.

Les pays qui ont intégré les normes internationales dans leurs politiques et leurs réglementations peuvent mieux protéger leurs populations et leur assurer un plus grand choix de produits de qualité.

Dans un monde multipolaire où l’influence et le poids économique croissants des économies émergentes déplacent l’équilibre des forces, les normes internationales stimulent le commerce, lèvent les obstacles artificiels au commerce et aident à créer des règles du jeu équitables. Les entreprises, les industries et les économies deviennent ainsi plus compétitives, car les exportations sont facilitées et la diversification est stimulée au niveau national comme au niveau international.

Pour télécharger gratuitement l’affiche de la journée mondiale de la normalisation 2014 cliquer ici

Une suite de normes met la voiture connectée en route


  Avec le Mondial de l’Automobile de Paris 2014, qui a ouvert ses portes le week-end dernier, des milliers de passionnés sont sidérés par les avancées qu’ils découvrent dans le domaine de l’électronique automobile.

L’idée de la voiture connectée n’est pourtant pas nouvelle. Des progrès de la téléphonie mobile aux récepteurs GPS, la voiture connectée doit son « fonctionnement intelligent » à la télématique, qui allie l’informatique et l’électronique.

Dans la voiture connectée, deux mondes se rejoignent : celui des entreprises, qui souhaitent investir dans des produits perfectionnés pour gagner en efficacité, et celui des consommateurs, qui cherchent le moyen le plus simple de combiner tous leurs gadgets. Grâce à la nouvelle norme en plusieurs parties que publie l’ISO, le secteur des systèmes intelligents de transport (SIT) pourra étendre davantage l’utilisation de la télématique à des domaines qui auront des effets immédiats sur l’industrie.

Mais comment cela se traduira-t-il sur les routes ? Nous avons demandé à Bob Williams, l’un des chefs de projet qui a travaillé sur ISO 15638, de nous dire ce qu’il pense de la nouvelle norme, et ce que cela implique pour l’avenir de la télématique.

En quoi la série ISO 15638 appuie-t-elle la télématique ?

La norme ISO 15638 propose un cadre pour les « Applications télématiques collaboratives pour véhicules de fret commercial réglementé » (TARV) fondé sur le même type de communications sécurisées que les systèmes intelligents de transport coopératifs (C-SIT), au sens où elles sont harmonisées et interopérables. Cette technologie présente plusieurs avantages : elle peut utiliser la technologie de la téléphonie mobile 2G/3G qui équipe déjà les systèmes de gestion de flotte, mais aussi la technologie 5.8 GHz actuellement utilisée dans les systèmes électroniques de télépéages, et peut également migrer à des communications LTE/4G ou utiliser la nouvelle technologie 5.9 GHz spécifiquement élaborée pour les C-SIT.

Pourriez-vous nous donner quelques exemples d’application de cette technologie dans le monde ?

Des systèmes de contrôle d’accès et de gestion des flottes sont utilisés ou commencent à être utilisés partout dans le monde. Ces systèmes ne répondent pas à des besoins futurs, mais à des besoins actuels, et ils sont déjà mis en œuvre.

En Australie, par exemple, vous trouvez des carnets de bord électroniques pour les conducteurs. Ces carnets contrôlent l’itinéraire et la vitesse, et utilisent des équipements dynamiques pour mesurer l’usure de la chaussée générée par les poids lourds.

En Europe, les systèmes d’enregistrement de vitesse à distance, de pesage dynamique et d’aide au stationnement ont le vent en poupe, tandis qu’au Japon, aux USA, en Corée et au Canada, tout tourne autour de la gestion des agents mobiles (driver management) et des contrôles aux frontières.

Pourquoi les développements dans le domaine de la télématique sont-ils si importants pour l’économie mondiale ?

Les économies modernes sont de plus en plus tributaires de la rapidité et de l’efficacité du fret, et font face à un enjeu crucial : le volume croissant de marchandises transportées.

La recherche de l’efficience et de l’efficacité pousse à passer à des véhicules, des tracteurs routiers et des remorques de plus grandes capacités. Si ces véhicules peuvent accroître de beaucoup l’efficacité économique, l’ensemble des parties prenantes comprend et accepte la nécessité de mettre en place un cadre de contrôle plus stricte.

En quoi les normes ISO peuvent-elles être utiles ?

Avec les normes ISO, le fret commercial pourra utiliser les technologies de communication sans fil actuelles. Ainsi, les véhicules de fret commercial seront utilisés de façon plus efficiente, sécurisée et contrôlée, ce qui contribuera à un meilleur fonctionnement de l’économie mondiale.

Source: iso.org

Qualité : quelques notions clés


La qualité d’un produit ou d’un service est son aptitude à répondre aux exigences explicites et implicites du client.

Elle se traduit par la mise en place d’actions au sein de l’entreprise ayant pour objectifs principaux d’améliorer sa compétitivité, son organisation interne, son adaptation à son environnement et aux évolutions réglementaires et commerciales. Les dangers de la non-qualité par le coût entrainé peuvent être considérables : rappels de produits, déficit d’image, perte de clients…

Qu’est-ce qu’une démarche qualité ?

Une démarche qualité est un processus volontaire et participatif d’amélioration continue nécessitant une implication totale des acteurs de l’entreprise, du salarié au dirigeant en passant par les managers. Elle touche l’ensemble des secteurs clés (stratégie, ressource humaine, gestion de projets, gestion du client, développement durable, …) de l’entreprise.

Elle constitue un facteur de mobilisation de l’entreprise autour de trois enjeux indissociables :

1) Economique : la performance économique de l’entreprise ;

2) Commercial : la satisfaction des clients ;

3) Humain : la motivation de tous les acteurs et collaborateurs vers un même objectif.

Objectifs d’une démarche qualité

Une démarche qualité se décline en une série d’actions permettant à une entreprise de :

1) Améliorer sa compétitivité :

– Accroître la qualité de ses produits et services ;
– Attirer et fidéliser les clients ;
– Accéder à de nouveaux marchés ;
– Se différencier de ses concurrents par la reconnaissance et la maîtrise de son image ;
– Créer un environnement propice à l’innovation.

2) Améliorer son organisation :

– Disposer des bonnes compétences ;
– Impliquer et motiver son personnel ;
– Piloter ses activités ;
– Réduire ses coûts et ses délais ;
– Pallier tout dysfonctionnement ;
– Mesurer la qualité de ses prestations pour la maintenir et l’améliorer.

3) S’adapter aux évolutions commerciales, réglementaires et à son environnement.

Mise en œuvre d’une démarche qualité

La mise en œuvre d’une démarche qualité s’appuie sur le principe de la roue de Deming ou cycle d’amélioration continue.

Amélioration continue

Planifier : Déterminer les objectifs à atteindre

Faire : Mettre en œuvre les actions

Vérifier : Vérifier la mise en œuvre

Agir : Définir les priorités d’amélioration

Elle procède de l’adage suivant : « J’écris ce que fait, je fais ce que j’écris et je vérifie que ce qui est écrit est fait. »

C’est une démarche globale qui vise la maîtrise des « 5M » :

Main d’œuvre : Qualification et formation des intervenants,
Machines et moyens : Qualité des équipements de production et de contrôle,
Méthodes ou modes opératoires : Standardisation, reproductibilité, respect des spécifications,
Milieu : Environnement de travail adapté, propre, ordonné, sécurisé …
Matériaux : Qualité des approvisionnements et de la sous-traitance.

La démarche qualité est participative. Elle implique l’ensemble du personnel et s’appuie sur un engagement fort des responsables.

Elle peut s’appuyer sur différents outils et méthodes en fonction des objectifs de l’entreprise, des problèmes rencontrées, des contraintes commerciales ou réglementaires ainsi que du secteur d’activité de l’entreprise. Exemples: lean management, analyse de la valeur, Kaizen, normes ISO (9001, 9004…)

Cependant, la mise en œuvre d’une démarche qualité n’est pas toujours liée à une recherche de certification. De même, l’obtention d’une certification n’est pas forcément un gage de la qualité des produits ou des services offerts par l’entreprise puisqu’elle constate la conformité à des « exigences spécifiées » qui peuvent être fixées à un niveau qui ne correspond pas aux attentes des consommateurs.

Les enjeux pour l’entreprise : La qualité, un levier de compétitivité

Qualité, coûts, délai, constituent trois contraintes interdépendantes.

Au-delà du prix, la qualité des produits et des prestations qui les accompagnent, constituent de véritables critères de différenciation concurrentielle. Les grands donneurs d’ordre ont des exigences de qualité et de performance grandissantes vis-à-vis de leurs fournisseurs. De même, les clients ont des exigences croissantes en matière de qualité mais aussi de services  ; le développement des outils de communication (internet, forums…) et les techniques de marketing les poussent à faire jouer la concurrence.

L’amplification de la diffusion des démarches qualité et d’excellence opérationnelle dans les entreprises pour améliorer leur compétitivité est nécessaire.

Des PMI qui doivent gagner des gains de productivité

La concurrence croissante des pays émergents et la délocalisation d’unités de production au plus près des nouveaux marchés extérieurs risquent d’affaiblir significativement notre base industrielle, et en particulier le tissu de sous-traitants dans le secteur automobile.

La qualité doit permettre de renforcer la confiance des utilisateurs, de fidéliser des clients, de valoriser le savoir-faire des industriels, d’améliorer les relations donneurs d’ordre/sous-traitants au sein d’une filière, de supprimer les coûts inutiles et par conséquent de valoriser les performances économiques globales de l’entreprise.

L’enjeu aujourd’hui n’est plus seulement de réduire les coûts, les délais et les stocks, mais aussi d’adapter en permanence l’organisation afin qu’elle réponde, par sa réactivité et sa flexibilité, aux évolutions de plus en plus rapides des technologies et des marchés.

Article rédigé par Mr Christophe CHABBI Directeur de Qualitae SAS (Agence d’évaluation de la conformité), ingénieur en génie industriel, professionnel des systèmes de management de la qualité et de l’ingénierie de certification d’entreprises.

Devenez moins énergivore en optant pour un audit énergétique.


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Le coût de l’énergie pénalise de nombreuses entreprises. Ainsi, l’amélioration de leur efficacité énergétique peut être un élément de poids pour leur compétitivité. Beaucoup d’entreprises et d’organisations disposent déjà d’un système de management de l’énergie qui leur permet de réduire leur consommation. Elles peuvent désormais pousser l’exercice un peu plus loin avec la nouvelle Norme internationale ISO 50002:2014, sur les audits énergétiques, qui les aidera à prendre des décisions avisées concernant leur mode d’utilisation de l’énergie.

Une meilleure analyse de la situation énergétique

Pour Kit Oung, responsable du projet ISO 50002, « les audits énergétiques sont un outil pour réduire la consommation énergétique et trouver des solutions à long terme. Ils aident à identifier et à établir des priorités quant aux moyens d’améliorer la performance énergétique, de réduire le gaspillage énergétique et d’en obtenir des retombées positives pour l’environnement. »

Les résultats des audits concernent des informations essentielles ayant trait au mode d’utilisation actuel de l’énergie et à la performance énergétique d’une entreprise, avec des recommandations pour apporter des améliorations dans un large éventail de domaines, notamment les contrôles opérationnels, les mesures de contrôle de la maintenance, les modifications et les projets de construction/rénovation. Les entreprises peuvent désormais améliorer leur performance énergétique tout en dégageant des avantages financiers.

La nouvelle norme établit les principes fondamentaux et les exigences pour la réalisation des audits énergétiques et l’harmonisation des processus d’audit. Grâce à cette approche unifiée, les entreprises peuvent aussi comparer leurs résultats sur plusieurs sites similaires.

A venir

ISO 50002 vient compléter ISO 50001, qui traite de l’élaboration des systèmes de management de l’énergie. D’autres normes, actuellement en chantier, étofferont bientôt la collection :

  • ISO 50003 Systèmes de management de l’énergie – Exigences pour les organismes procédant à l’audit et à la certification de systèmes de management de l’énergie
  • ISO 50004 Systèmes de management de l’énergie – Lignes directrices pour la mise en œuvre, la maintenance et l’amélioration d’un système de management de l’énergie
  • ISO 50006 Systèmes de management de l’énergie – Mesurage de la performance énergétique à l’aide des performances énergétiques de référence (PER) et d’indicateurs de performance énergétique (IPÉ) – Principes généraux et lignes directrices
  • ISO 50015 Systèmes de management de l’énergie – Surveillance et mesurage de la performance énergétique des organismes – Principes généraux concernant les directives

Source: iso.org

ISO/TS 16949:2009 Systèmes de management de la qualité – Exigences particulières pour l’application de l’ISO 9001:2008 pour la production de série et de pièces de rechange dans l’industrie automobile


ISO TS 16949

L’innovation dans la construction automobile avec la complexité croissante de la technique, le besoin grandissant de garanties pour le client et l’évolution permanente du marché exigent des méthodes adaptées pour assurer la qualité. De plus en plus, les équipementiers automobiles sont confrontés à des exigences dépassant la norme ISO 9001. La solution ? La certification ISO/TS 16949. Moteur d’amélioration continue, cette certification permet la mise en place d’un système de management de la qualité spécifique et adapté aux acteurs du secteur de l’automobile. Elle vous confère un atout concurrentiel indéniable et oriente votre entreprise vers le progrès.

Qu’est ce l’ISO TS 16949?

L’ISO/TS 16949 est une spécification technique destinée au secteur de l’automobile. Publiée par l’ISO pour la première fois en 1999, ce standard international a été élaboré par l’IATF (International Automotive Task Force) qui est composée de constructeurs européens, américains et japonais et d’organisations professionnelles du secteur de l’automobile. L’ISO/TS 16949 réunit plusieurs normes nationales concernant l’automobile : QS 9000 (norme américaine), EAQF94 (norme française), VDA 6.1 (norme allemande) et AVSQ (norme allemande). Ses objectifs : donner à tous un outil unique et uniformisé orienté vers l’amélioration des processus produits, services et performances qui permette de limiter les dysfonctionnements pour atteindre un meilleur niveau de qualité tout au long de la chaine d’approvisionnement et d’éviter les audits de certification multiples.
L’ISO/TS reprend toutes les exigences de la norme internationale de management de la qualité ISO 9001:2000 et intègre des exigences supplémentaires spécifiques au secteur de l’automobile.

Quels sont ses bénéfices?

  • Vous pouvez optimiser la qualité de vos processus, de vos produits et vous améliorer continuellement grâce à un référentiel uniformisé et international reconnu par les constructeurs et les équipementiers.
  • Vous démontrez votre engagement en matière de management de la qualité et vous disposez d’un atout concurrentiel vous permettant d’accéder à de nombreux marchés et d’anticiper l’évolution des nouvelles exigences.
  • Vous renforcez votre image de marque auprès de vos clients à qui vous garantissez des processus de qualité tout en améliorant la performance de vos équipes en interne

Quels industriels concernés par cette norme?

Elle concerne tous les industriels de l’automobile et plus précisément les fabricants de produits et de services, ainsi que leurs fournisseurs pour :
  • les matériaux de production
  • les pièces de production ou de rechange
  • la fabrication d’assemblages
  • le traitement de surface (traitement thermique, soudage, peinture, enduit)

Le projet de norme ISO 9001 passe au stade enquête


L’une des normes de systèmes de management de la qualité les plus connues au monde est en cours de révision. Le projet de la norme est d’ores et déjà en vente.

ISO 9001, Systèmes de management de la qualité, l’une des normes ISO les plus largement utilisées, vient d’être mise à disposition en tant que Projet de norme internationale (DIS) – une étape décisive dans le processus de révision. Comme toutes les autres normes ISO, ISO 9001 fait l’objet d’une révision tous les cinq ans pour garantir que les solutions qu’elle propose gardent toute leur pertinence. Au stade enquête (DIS), toutes les parties concernées peuvent faire part de leurs observations, qui seront examinées avant la publication de la nouvelle version d’ISO 9001 d’ici fin 2015.

En outre, le projet de la norme (DIS) est déjà disponible à l’achat pour les entreprises qui souhaiteraient se faire une idée du contenu de la nouvelle version avant sa publication finale.

Les principales modifications apportées dans ce projet concernent la forme (nouvelle présentation) mais aussi le contenu, avec une plus grande place accordée au risque. Parmi les nouveautés, citons notamment :

  • la structure, qui est commune aux autres normes de systèmes de management et facilitera la tâche aux entreprises qui mettent en œuvre plusieurs systèmes de ce type à la fois
  • le risque et la maîtrise du risque posés comme des exigences,
  • l’exigence d’un engagement plus actif de la direction dans la mise en adéquation des politiques qualité avec les besoins de l’activité, et
  • un certain nombre de modifications d’ordre terminologique.

Les organisations certifiées selon la norme ISO 9001:2008 actuellement en vigueur disposeront d’une période de transition de trois ans à compter de la publication de la nouvelle version pour se mettre à jour.

source: iso.org

à lire aussi: Norme ISO 9001 : Une Nouvelle Version En 2015 

C’est quoi le rapport entre les parcs animaliers et ISO 9001? voici la réponse avec l’Africam Safari


Sans titre

Vous pensiez sans doute qu’il n’y avait aucun rapport entre les parcs animaliers et ISO 9001? Détrompez-vous ! Africam Safari est devenu, en 2004, le premier zoo au monde à obtenir la certification pour la qualité de ses visites guidées, pour le bonheur de son personnel, de ses clients… et bien sûr, des animaux ! Dans l’interview suivant  Bibian PINTO, Responsable du Département qualité d’Africam Safari, va lever le voile sur son système qualité. Voici comment le paradis des animaux parvient à augmenter la qualité et réduire le nombre de plaintes.

Pourquoi Africam Safari a-t-il opté pour ISO 9001?

 En mettant en œuvre ISO 9001, nous avons voulu formaliser nos activités, nos méthodes et nos responsabilités et, plus généralement, le travail de chacun des membres de la « tribu ». Nous savions qu’en restant sur nos rails, nous risquions de nous développer de manière anarchique et de perdre le contrôle, au détriment de l’efficacité et au risque de perdre nos clients fidèles, et tous clients futurs.

Quel conseil donneriez-vous à ceux qui voudraient suivre votre exemple ?

Ils doivent tout d’abord établir clairement pourquoi ils veulent mettre en œuvre la norme. Si l’ISO confère effectivement un avantage concurrentiel à la plupart des organisations, ce n’est là qu’un effet positif annexe. L’objet d’un système de management est d’instaurer ordre, maîtrise et efficacité des processus de planification, et de prendre des décisions fondées sur une analyse des données. La certification n’est qu’une démarche ultérieure accessoire pour démontrer que l’organisation fonctionne efficacement.

Quel a été pour vous le plus grand défi ?

Le plus difficile a été de convaincre les personnes concernées que le système était fait pour les servir, et non l’inverse. Une fois ces réticences surmontées, « l’adhésion » vous est acquise, et tout le reste se met en place naturellement.

Combien de personnes ont participé à ce projet ?

Une équipe de six personnes a été chargée de mettre en œuvre la norme. Deux employés à temps plein s’occupent maintenant du management de la qualité, et quatre autres (soit six personnes au total) de la maintenance du système (formation, contrôle, assistance technique, audit, support, inspections, etc.).

Quels ont été principaux résultats et effets ?

Nous avons enregistré toute une série de résultats positifs :

  • Utilisation optimale de nos ressources (temps, argent, fournitures)
  • Amélioration de notre performance (avec les clients et les fournisseurs, ainsi qu’avec le personnel, qui est fier d’être parvenu aux résultats attendus selon le calendrier prévu)
  • Constitution d’un historique (en documentant les connaissances et l’expérience acquises, ce qui nous a permis de les mettre en pratique pour optimiser la gestion du parc)
  • Établissement de données et prise de décisions fondées sur l’analyse de ces données
  • Instauration de pratiques plus équitables et justes, et une transparence accrue à tous les niveaux

Auriez-vous des conseils ou des recommandations à donner aux utilisateurs d’ISO 9001?

La mise en œuvre d’ISO 9001 implique d’augmenter sans cesse l’efficacité du système de manière à le rendre plus malléable, plus fonctionnel et, dans l’ensemble, plus facile à mettre en œuvre. Le plus grand défi a été d’appliquer les principes fondamentaux d’ISO 9001 aux activités courantes de chacun des membres du personnel. Les audits peuvent ainsi être effectués sans perte de temps, puisque tous ceux qui auront à évaluer le système seront en mesure d’en comprendre immédiatement le fonctionnement.

Source: iso.org

Général Béton Tunisie, est depuis cette semaine certifiée ISO 9001 pour ses 4 sites de production.


Général Béton Tunisie et une filiale du groupe Italien « Tonon Group » qui est un des leaders du marché international en matière de mortiers, de bétons spéciaux et de sols industriels en béton. La filiale tunisienne est un leader sur le marché local en terme de production du Béton prêt à l’emploi.

Cette certification multi-sites couronne de succès le travail et les efforts fournis pour la mise en place du système de ces derniers mois. C’est à partir du 24 février 2014 et pendant 3 jours et avec une équipe de 4 auditeurs que l’audit de certification a eu lieu, montrant les points forts et l’absence de non-conformité majeure.

Nombreux sont les intérêts d’une certification multi-sites : gagner en cohérence entre les sites, optimiser la gestion des systèmes qualité, diminuer le nombre de jour d’audit, profiter d’un regard critique sur l’ensemble des sites. En d’autres termes, les sites de Hergla (siège de l’entreprise), de Sidi Thabet, de Menzel Hareb et de Menzel Jemil, coopèrent de manière cohérente afin que l’application de la norme ISO 9001 conduise à une amélioration de leurs performances.

Le champ couvert par cette certification est constitué du développement des nouvelles formules de béton prêt à l’emploi ainsi que la production du béton prêt à l’emploi.

Cette certification permet à Général Béton d’ajouter un label qualité à celui de la certification produit NT21.195 déjà pris.

Les objectifs de cette certification pour Général Béton sont :

  • Améliorer la satisfaction des clients.
  • Minimiser le taux des produits non conforme.
  • Augmenter la compétence du personnel.
  • Se conformer à la réglementation en vigueur.

Le processus de certification


12222186-tampon-en-caoutchouc-certifieLe processus de certification ISO 9001 repose sur des audits annuels, selon des cycles de 3 années. Leur durée dépend de la taille et de la complexité de l’entreprise, et de la période du cycle.

Le cycle de certification ISO 9001

Les certifications ISO 9001 sont organisées par cycles de 3 années.

    • année 1 : audit complet (initial puis de renouvellement)
    • année 2 et 3 : audits de suivi, au cours desquels n’est pas obligatoirement audité tout le système qualité

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Le tout 1er audit, appelé audit initial, est réalisé en 2 étapes :

    • l’étape 1 consiste en une revue documentaire, pour vérifier que le système qualité est défini conformément à la norme
    • l’étape 2 est la réalisation des entretiens sur site

L’intervention de l’auditeur

Le nombre de jours d’audit dépend de la taille de votre société, du nombre de salariés, du nombre de sites. Ceci est défini précisément avec l’organisme certificateur lors de la planification des audits. Il est utile ici de préciser que quelle que soit sa durée, un audit ne sera jamais exhaustif. L’auditeur ne peut prétendre « tout voir » dans votre entreprise, et il procédera par échantillonnage sur les différents thèmes abordés. A la fin de l’audit, l’auditeur vous rend compte de ses conclusions lors de la réunion de clôture. Puis il vous envoie son rapport dans les jours suivants. S’il a constaté des non-conformités, vous devrez lui présenter un plan d’actions correctives

La décision

L’auditeur envoie ensuite son rapport au comité de décision de l’organisme certificateur, accompagné de son avis.

C’est l’organisme au final qui décidera :

    • L’attribution immédiate de la certification ; un certificat valable 3 ans vous sera alors envoyé
    • Une vérification ou un audit complémentaire, sur site ou à distance ; entre-temps, vous devrez mener des actions correctives
    • Un refus, ou une suspension ou un retrait si vous étiez déjà certifié

Et après ?

Voilà, votre certificat en poche, il ne vous restera plus qu’à … entretenir et améliorer en permanence votre système !

L’auditeur viendra vérifier chaque année que votre démarche est pérenne, que vous continuez à satisfaire vos clients et à vous améliorer, que votre système qualité est efficace. A l’issue d’un cycle de 3 années, vous changerez d’auditeur. Vous pourrez également changer d’organisme certificateur. Le 1er audit d’un cycle de 3 ans est nommé « audit de renouvellement » et concernera l’ensemble de votre système de management de la qualité, sans toutefois être aussi conséquent que l’audit initial.

Article rédigé par: Annabelle SAILLANT